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Les universalites de la dimension roumaine de l'Être

Dans une  époque de la nouvelle globalisation (on dit nouvelle globalisation car il y avait des procès similaires dans d’autres périodes d l’histoire) le problème de l’apprentissage des dimensions nationales de la pensée philosophique est devenu de plus en plus nécessaire. Il semble que la mission des philosophes d’un pays devient celle de re-découvrir, re-dimensionner et re-définir la force de la tradition spirituelle dans les conditions de la globalisation. On trouve ça dans la Roumanie aussi. L’originalité de la philosophie roumaine on la cherche soit dans la tradition culte, fondée sur l’écriture et la systématisation scientifique des informations, soit dans l’oralité et la création populaire.

Le philosophe roumain Constantin Noica croit que l’insistance de chercher le spécifique de la philosophie roumaine dans la création populaire ne se justifie pas. On n’arrive jamais à la philosophie si on suivit la ligne de la sagesse populaire, dit le philosophe, car chaque philosophie est un excès, et les roumains mettent en évidence la mesure, l’équilibre et la sobriété. La pensée roumaine, pleine de mesure, est seulement une promesse de sagesse pas de philosophie, mais d’une grande philosophie, voulait dire l’auteur mentionné. Les essais du Blaga, très appréciés à leur temps, d’inscrire l’originalité de la spiritualité roumaine dans la ligne de l’oralité et de la création populaire ne font que la réduire à une seule dimension, celle de villagesque, qui ne peut pas découvrir la grande philosophie, naît pour toujours de l’excès et d’un milieu citadine.

Le professeur de Iasi, Petru Ursachi, croit, au contraire, que  “le pleur bocet, rituel présent dans tout l’espace roumain, la chanson de Noël qui s’est transformé du phénomène rural dans un phénomène urbain, les proverbes et les pensées populaires et surtout les complaintes doine, mettent à nos jours aussi les bases de la métaphysique populaire roumaine, qu’on peut comparer à la plus savante métaphysique du monde entier. Car Miorita est sortie depuis longtemps des communautés de bergers, et Mesterul Manole est aperçu comme une maçonnerie sacre, permanente, de sacrifice où l’homme rencontre la Divinité, la tradition populaire roumaine c’est autre chose que la métaphysique contemporaine, basée sur la classification alphabétique de l’existence et l’inversement du rôle de la création qui ne représente plus la manifestation du Créateur, mais celle pragmatique de l’être humain. L’oralité roumaine fait possible une nouvelle anthropologie, mais un nouveau modèle d’existence spirituelle aussi, au début de l’intoxication du monde du pragmatisme alphabétique et économique.

Car, “au moment du mélange entre la recherche métaphysique et les méthodologies illusoires de connaissance du Monde et de la Divinité, la tradition roumaine garde la liaison avec un autre type de connaissance, ancienne, la connaissance mystique. A l’aide du bocet ou colinda, doina ou danse populaire, avec la géométrisation des symboles ou la sagesse des proverbes, pensées, par la découverte des nouveaux strates et sous-strates ontologiques de la vieille chanson  actuelle dans la vie de l’homme de la Globalisation, le roumain reste en communion directe avec la Divinité et suive la direction de Sa connaissance mystique, même s’il accepte et participe à l’échangement.

Petru Ursache démontre la puissance métaphysique de l’oralité roumaine, qu’il compare à l’alphabétisation récente du monde et à son globalisation. Montrant les relations objectives des séparations du temps des ontologies dominantes dans l’espace d’entre les Carpates et Danube, (définis par Mircea Eliade comme une terreur de l’histoire), Petru Ursache découvre une autre séparation tragique de l’être humain: celle spatiale. Quand le même être ethnique vit dans le même temps à la montagne, dans la zone mioritique de Blaga, à la campagne, son effort de rester seulement dans une seule place est vraiment tragique. C’est à dire, on peut parler d’une terreur de l’espace, de la conscience roumaine, qui se manifeste surtout dans les polarisations des formations avant et après la formation de l’état roumain.  Petru Ursache affirme que, dans ces situations, est toujours intervenu un phénomène exceptionnel qui a sauvé l’unité de l’état roumain: la relation créatrice entre le Centre et la Périphérie.

Si pour l’humanité cette relation est violente et destructive, elle est bénéfique dans le plan de l’être roumain. Ce peuple a besoin d’un centre sacré unique pour réaliser son but, ce centre, un vrai axis mundi, est construit des maîtres de la Périphérie  (l’aroumain Manole, dans „Meşterul Manole”, Toma Alimoş, de la rivière de Nistru, le berger „étranger” du „Mioriţa”). En plus, il parle de la reconstruction de la tradition unique dans les nouvelles conditions du Monde, par les zones périphérique du peuple roumain. Ainsi, “la périphérie se dévoile comme une force créatrice et stabile dans l’être humain, pas destructive comme aux autres cultures” soutient le professeur de Iasi.

La tradition roumaine transforme la dimension roumaine de l’existence (de Mircea Vulcănescu), dans un modèle vif, orienté vers l’avenir, aux implications puissantes sur le people roumain, mais sur l’entière communauté européenne aussi.

Constantin Noica pense que l’entière philosophie culte n’a pas la qualité d’une véritable philosophie car elle est liée du paysanesque et du désir d’harmonie du Roumain.

Il assume à soi-même la tache d’édifier la philosophie roumaine, à partir de la préoccupation rostirea roumaine.  Un tel effort se met plus facile à l’aide de la base crée déjà des prédécesseurs, même si le philosophe roumain croit que son action se justifie, car jusqu’à lui, les essais dans la philosophie roumaine ont été rares, sans arriver parler d’une véritable philosophie.

Toutefois, on se repartit les opinions dan le problème du statut de la philosophie roumaine: il y a une philosophie roumaine, ou, au contraire, l’existence d’une philosophie orientée vers l’esprit d’une nation c’est un non-sens.

Alexandru Surdu, dans l’œuvre Vocations philosophiques roumaines, apprécie: en faisant abstraction de la philosophie antique grecque, ou personne n’a contesté son  spécifique, mais de laquelle on peut dire  qu’elle a un caractère national grecque, on constate tout au long du Milieu Age, la tendance permanente d’unification des styles d’exposition, aux formes canonisées, scolastiques, tout comme la problématique de la philosophie.

L’utilisation de la langue latine comme langue officielle de la philosophie et la domination de l’Eglise catholique dans le monde occidental ont contribué aussi à cette tendance. On est arrivé faire difficilement la distinction entre la nationalité et l’ethnie d’un philosophe.

Les choses sont changés commençant à l’époque moderne. La philosophie empiriste, par exemple, fut une réponse spécifique des anglais aux demandes de leur pratique, la philosophie française s’est imposé par son rationalisme (qui est un type d’intellectualisme, après A. Surdu) et on peut continuer. Au moment de l’apparition de certains penseurs au sein d’une philosophie nationale, qui ne se rendent plus compte de ce qu’on considérait autrefois l’esprit philosophique de l’ethnie qu’ils appartiennent, on se pose la question: qui, d’entre eux,  représente mieux l’esprit philosophique de sa propre ethnie?

Le spécifique national d’une philosophie n’exclut pas la diversité. Il n’y a, après Alexandru Surdu, pas une seule philosophie nationale, mais des philosophies nationale, en plus, on peut parler d’une double nationalité philosophique, (Leibniz) ou des philosophies communes à plusieurs nationalités (celles de L’Amérique Latine).     

La dissociation ferme entre la philosophie nationale et la philosophie universelle n’est pas fonctionnelle par soi-même, car il n’y a pas des philosophies seulement nationales ou seulement universelles. On ne peut pas contester l’existence d’une philosophie allemande, chinoise …, mais ni nier l’existence d’un contenu commun à toutes ces philosophies. 

Tels philosophes considèrent qu’il est mieux partager les philosophies après les écoles qu’après les nationalités (philosophie roumaine, allemande, espagnole) parce que les écoles groupent les philosophes après leurs affinités de penser, même s’ils proviennent des espaces ethniques divers.

Les œuvres récents sur L’histoire de la philosophie roumaine (Gheorghe Vladutescu: Non-conventionnel sur la philosophie roumaine, Vasile Musca: Essai sur la pensée roumaine, Ion Ianosi: Une histoire de la philosophie roumaine et Dictionnaire des œuvres philosophiques roumaines, Alexandru Surdu, Vocations philosophiques roumaine, Mircea Flonta: Comment reconnaître L’Oiseau de Minerve? Pensées sur la perception de la philosophie dans la culture roumaine, Stefan Afloroaei: Comment c’est possible une philosophie à l’est de l’Europe,  C. Aslam: Le Palimpseste de l’identité roumaine. Pensées sur les fondements culturels de la philosophie, Costica Bradatan: Une introduction dans l’Histoire de la philosophie roumaine dans le XX-ème siècle) imposent l’idée que ce passage d’une époque historique à l’autre signifie renoncer au travail culturel déjà presté, pour commencer du début. Ainsi, le seul élément de continuité reste dans le moyen de représentation de sois-même dans notre entité collective.

Mircea Flonta soutient qu’il n’y a pas d’identité fondamentale de la philosophie, ni une philosophie en général. Il y a plutôt des philosophies c’est à dire certaines traditions philosophiques assez bien départagées, qui se caractérisent par une certaine thématique et style de pensée, formés après certaines mutations culturelles profondes (tradition de la métaphysique classique, tradition critique et transcendantale, historisme, philosophie analytique). Telles traditions sont incommensurables et communiquent juste un peu entre elles. C’est pourquoi, on doit juger chaque essai philosophique par rapport aux critères d’excellence de son tradition  ne supposant pas une identité unique ou générale de la philosophie.

C’est esentielle apporter les œuvres capitales de la philosophie d’un peuple dans l’aire de référence des traditions occidentales et les apprecier dans ce contexte.   Ils ne sont pas jugés pour leur nationalité, mais après les critères de la tradition philosophique universelle. D’autre part, il est à remarquer que Mircea Flonta ne parle pas d’une philosophie roumaine, mais des perceptions de la philosophie dans notre culture (il n’y a pas un raison de parler d’une philosophie roumaine, ni au sense de sa contribution importante au profile général de notre culture, ni au sense d’une tradition qui représente un corpus d’ idées originales et de préoccupations consequentes liées à ce sujet?).

Stefan Afloroaei, dans son article Philosophie roumaine entre scolastique et vie de haïdouk, tout comme dans  l’œuvre  Comment c ‘est possible une philosophie dans l’est de l’Europe, croit qu’on doit imposer un vrai œuvre de traduction et récupération de la philosophie classique, du Augustin à Gadamer, pour l’avenir de la philosophie roumaine, pas seulement pour son passé.

On a aussi besoin d’une réédition de l’œuvre des philosophes roumains (d’Eliade et Cioran, ou des écritures aux auteurs qui ont supporté profondément divers formes d’exile et censure).

On ne doit pas se faire illusions vis à vis de ce qu’on appelle philosophie roumaine, écrit Stefan Afloroaei. Il y a, bien sur, des écritures de valeur, mais on ne peut pas parler la même chose des écritures qui comptent pour la culture philosophique de n’importe où, certaines écoles et directions de penser, revues et entretiens d’idées, rencontres constantes et institutions de recherche, lexicons et éditions critiques. Aucun philosophe roumain important ne dispose d’une édition critique et complète de son œuvre. Ils ne furent pas suffisants trois cents ans d’histoire européenne et de culture philosophique pour éditer même l’œuvre d’un seul auteur. 

Les facultés de philosophie travaillent équivoque. On encourage la lecture, l’argumentation logique des idées ou le exercice de la pensée conceptuelle, d’une part, mais d’autre part, ces facultés ont le pouvoir d’inhiber la pensée libre, bloquer l’organe de nouvelles idées et diminuer le besoin de suspecter ce que c’est fixé sur la forme de certaines connaissances de manuel.

On observe soit discrètement, soit accidentellement la présence d’autres institutions qui visent la recherche académique, revues de spécialité ou  à l’existence des cercles d’idées d’une bonne reconnaissance publique.

L’idée de rester en arrière vers les rythmes du développement intellectuel d’autres communautés, plutôt occidentales, dominait la conscience culturelle roumaine, juste de son début, affirmait un autre professeur, Garabet Ibraileanu. Le peuple roumain, si bien doué, n’a eu la chance et l’honneur de contribuer à la formation de la civilisation européenne – écrivait-il en 1909. Les Roumains qui n’ont presque rien crée, on emprunté presque tout. L’histoire entière de la civilisation roumaine c’est l’histoire de l’introduction de la culture étrangère en Roumanie; et l’histoire de la culture roumaine du XVI-eme siècle jusqu’au présent n’est que l’histoire de l’introduction de la culture occidentale dans les pays roumains et de son assimilation par le roumains – aux petits obstacles dans la période du phanariotisme et du russisme?

Eugen Lovinescu, dans sa vaste recherche de l’Histoire de la civilisation moderne du XX-eme siècle, soutient des idées semblables, surtout sur le rôle et l’importance des influences étrangères exercé dans l’espace de la culture roumaine.

En ces conditions, la culture roumaine a dépassé les barrières de son histoire moderne, en se guidant dans son évolution après un double impératif, affirmait un autre professeur universitaire Vasile Muscă:

-             le premier c’est celui de la récupération des retards par rapport à l’occident;

-             le second c’est de trouver sa propre originalité, après les plusieurs influences de l’étranger.

Par la communion de ces deux impératifs dans un seul, on arrive à l’impératif unique de la culture roumaine moderne: la diminution et même l’annulation des décalages culturelles vers l’Occident, par un grand œuvre spirituel originel, développé dans la culture roumaine entière.

Notre recherche très actif de ce spécifique deviendra la devise majeure de la culture roumaine. Ainsi, la culture roumaine va s’intégrer dans un vaste programme d’ensemble rêvé par les représentants de la période progressiste de 1848, d’élévation nationale du peuple roumain et d’intégration dans les rythmes du monde européen occidental. L’Occident reste, à nos jours aussi, le rêve sublime de notre conscience culturelle.

Ces constatations ont un caractère très générale, visant le destin de la culture roumaine dans son ensemble, et elles restent valables même dans le cas de ce secteur particulier de la culture, nommé philosophie. Les circonstances historiques du développement du peuple roumain ne furent plus favorable au développement de la culture en général, ni de la philosophie, en particulier. N. Bagdazar commençait à ces mots sa recherche sur la pensée roumaine, une de peu nombreuses  histoires d’auteur sur la philosophie roumaine.

L’observation vis à vis du caractère assez retardé et réduit de la production philosophique roumaine originelle constitue un point commun des constatations sur la culture roumaine moderne tout comme du lieu et du rôle de la philosophie roumaine dans cette culture.

N. Bagdasar va déclarer en 1943 que la pensée roumaine était dans la période de tatonation, de préparation, d’exercice, avant la première guerre mondiale. Il était surtout un prologue éducatif. On aperçu un peu de sensibilité. A ces conditions, les penseurs roumains se déclaraient très satisfaits de la réussite de lire ou d’adopter les idées d’un grand auteur étranger pour la publicité.

Lucian Blaga croit que le vide philosophique de l’espace roumain coïncide à l’étranger, à une période de manque de fertilité, constatée même dans l’évolution de la pensée universelle. Commerçant par le milieu du XVIII-eme siècle, cette pensée est bloquée avancer par la déviation vers les domaines du positivisme scientiste. C’est la période dont les jeunes roumains commençaient vers le milieu du XX-eme siècle, chercher les universités occidentales. La pensée occidentale, dans un moment de déroute et faiblesse, n’était pas préparée déclencher les ressorts créateurs d’une pensée roumaine originelle et vigoureuse,  par les jeunes arrivés de leurs études de l’étranger. 

Seulement vers le XIX-eme siècle se naît un préoccupation dominante dans la culture roumaine: la recherche de son spécifique national.  Vasile Muscă croit qu’on se laissait dominé par la préoccupation d’établir qui sommes-nous. On en a perdu des énergies spirituelles qui pourrait se traduire en importantes chefs d’œuvre de sa propre culture, après une meilleure orientation. Seulement ces créations culturelles originelles pourraient nous donner la possibilité d’arriver à l’identification de son vrai spécifique national.  

Lucian Blaga, parlant du problème de la relation entre l’orthodoxie et le spécifique national roumain, affirmait que le protestantisme et le catholicisme ont une contribution au développement de la cité et de la ville, en temps que l’orthodoxie a favorisé plutôt le développement du village.  Par ses attractions vers la passivité contemplative, comme une attitude fondamentale de la vie humaine, l’orthodoxie devient l’appui d’un conservatisme qui consacrait le village comme une formule prédilecte de la vie nationale. Dans notre existence nationale, commencer changer la direction de la modernisation suppose la séparation  de l’horizon limité, conservatoire du monde de l’état. Si on accepte l’orthodoxie comme un élément définitoire du spécifique national on va être condamnés stationner dans le périmètre de la culture mineure où l’état c’est l’agent.

Etant anti-renaissance, l’orthodoxie n’est seulement anti-individualiste mais anti-humaine aussi. Elle n’a pas promu l’humanisme de facture civique-laique soutenu par la Renaissance Occidentale. L’orthodoxie, penchée vers l’organicisme, ne put pas comprendre et apprécier la valeur de l’individu, la grande idée du monde moderne.

La philosophie roumaine doit se libérer de la pression de ce spécifique, pour évoluer dans une direction contraire à ses dates. La chance la plus générale de validation de la philosophie roumaine dans l’avenir est interdite par Vasile Muscă: la philosophie roumaine doit se réaliser comme une conscience critique de notre spécifique national, par une séparation de ce spécifique, sans s’impliquer en ce thème. 








 

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